Spruce-up: Advanced spruce genomics for productive and resilient forests

Mise en contexte du projet

Durée du projet: 2018- en cours

L’intensification des pratiques sylvicoles vise à augmenter la production de matière ligneuse à des fins commerciales.  Cependant, plusieurs critiques sont faites à l’endroit de l’utilisation d’une sylviculture plus intensive notamment en lien avec son effet sur la biodiversité et sur les membres des Premières Nations qui utilisent la forêt pour leurs activités traditionnelles. En 2020, la province de Québec a adopté une stratégie nationale de production de bois qui dont l’objectif est l’intensification de la production ligneuse. L’objectif de cette étude est de comprendre si la Stratégie nationale de production de bois s’arrime avec la perception de l’aménagement forestier des Premières Nations. Pour ce faire, une analyse des mémoires déposés par les Premières Nations dans le cadre de la consultation sur la Stratégie nationale de production de bois a été faite et des entrevues semi-dirigées ont été menées auprès des professionnels qui travaillent pour différentes communautés autochtones du Québec.  Les résultats démontrent que le respect des droits ancestraux en matière de consultation est un élément clé pour assurer une meilleure adhésion des communautés rencontrées à un projet d'intensification sylvicole. La sylviculture intensive est perçue comme un moyen de récolter plus de bois, mais elle pourrait jouer un rôle important dans les efforts de conservation. Enfin, un certain nombre de préoccupations ont été soulevées concernant l'amélioration génétique dans les efforts d’intensification, notamment la crainte de modifier les écosystèmes sans nécessairement connaître les effets à long terme de cette modification. Pour être plus socialement acceptables par les membres des Premières Nations, les stratégies forestières déployées par le gouvernement du Québec doivent maintenant répondre au principe de consentement libre, préalable et éclairé. Dans le contexte de la Stratégie nationale de production de bois, ce principe ne semble pas avoir été respecté. 

Équipe de recherche

Recherche
Anne Bernard, Département des sciences du bois et de la forêt, Université Laval
Nancy Gélinas, Département des sciences du bois et de la forêt, Université Laval
Jean-Michel Beaudoin, Département des sciences du bois et de la forêt, Université Laval

Étudiantes
Patricia Munoz
Helin Subhi-Dura
Anne Voyer

Documentation

Version française

À venir

Partenaire