Promouvoir les initiatives communautaires autochtones de développement économique et de gouvernance territoriale
Mise en contexte du projet
Durée du projet: 2016-2017
Améliorer la situation socio-économique des Autochtones est un défi mondial. Le fort écho médiatique relativement à la situation de pauvreté de multiples communautés autochtones au Canada laisse paraître les difficultés à trouver des solutions efficaces. En mobilisant les connaissances de la théorie du nation-building (Jorgensen 2007), cette activité suggère une approche de développement structurante pensée par et avec les communautés autochtones au Québec. Plus spécifiquement, les objectifs de la recherche sont de:
- Mobiliser la connaissance quant aux expériences qui favorisent ou freinent la participation autochtone au développement territorial
- Valider la théorie du nation-building comme outil d'analyse de la gouvernance territoriale pour les communautés autochtones du Québec
- Orienter les stratégies des acteurs territoriaux afin de dynamiser un développement territorial inclusif des communautés autochtones
Atelier connexion à la Forêt Montmorency - 22 au 24 février 2017
Atelier offert dans le cadre du projet Promouvoir les initiatives communautaires autochtones de développement économique et de gouvernance territoriale. Il s’agissait d’un évènement rassemblant différents acteurs du milieu forestier, soit des représentants de Premières Nations, de l’industrie forestière, des gouvernements et du milieu universitaire. L’atelier avait pour objectifs de: mobiliser les connaissances des participantes et participants quant aux expériences qui favorisent ou qui freinent la participation autochtone au développement territorial; de valider l’approche nation-building comme outil d'analyse de la gouvernance territoriale pour les communautés autochtones du Québec; et d’orienter les stratégies des acteurs territoriaux afin de dynamiser un développement territorial inclusif des communautés autochtones. Globalement, l’évènement visait à favoriser une meilleure compréhension des réalités des communautés autochtones du Québec, en tenant compte des multiples perspectives des acteurs territoriaux.
Un des évènements marquants de l’Atelier connexion a été la conférence de deux spécialistes en recherche reconnus du Harvard Project on American Indian Economic Development de l’Université Harvard, soit Miriam Jorgensen et Stephen Cornell. Suite à l’Atelier connexion, nous avons envoyé une synthèse des discussions aux personnes participantes.
Équipe de recherche
Étudiantes et étudiants
Jules-Antoine Bélanger
Patrice Bellefleur, Département des sciences du bois et de la forêt, Université Laval
Jeanne Desrochers-Arseneault, Département des sciences du bois et de la forêt, Université Laval
Éloise Dupuis
Julie Fortin
Julia Leguerrier, Département des sciences du bois et de la forêt, Université Laval
Annabelle Moisan-De Serres, Département des sciences du bois et de la forêt, Université Laval
Camille Proulx, Département des sciences du bois et de la forêt, Université Laval
Recherche
Jean-Michel Beaudoin, Département des sciences du bois et de la forêt, Université Laval
Luc Bouthillier, Département des sciences du bois et de la forêt, Université Laval
Guy Chiasson, Département des sciences sociales, Université du Québec en Outaouais
Stephen Cornell, Native Nation Institute for Leadership, Management and Policy de l’Université d’Arizona et Harvard Project on American Indian Economic Development de l’Université Harvard
Catherine Curtis, Native Nation Institute for Leadership, Management and Policy de l’Université d’Arizona et Harvard Project on American Indian Economic Development de l’Université Harvard
Miriam Jorgensen, Native Nation Institute for Leadership, Management and Policy de l’Université d’Arizona et Harvard Project on American Indian Economic Development de l’Université Harvard
Thierry Rodon, Département de science politique, Université Laval
Marc St-Onges, Conseil de la Première Nation des Innus Essipit
Sara Teitelbaum, Département de sociologie de l'Université de Montréal
Maripier Tremblay, Département de management, Université Laval